Pour la première fois, le sommet international pour l’innovation en matière d’éducation (World Internationale Summit for Education – WISE) s’est tenu à Paris les 20 et 21 février dernier.
Ce rendez-vous biennal réunit des décideurs dans le domaine de l’éducation, des ministres, représentants du monde universitaire, des grandes organisations et associations du secteur de l’éducation, de la recherche et de la culture, des experts et des représentants de grandes entreprises impliquées dans ce domaine.
Cinq organisations internationale liées à l’éducation sont partenaires de cette manifestation:
- l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF),
- l’Association of Commonwealth Universities (ACU),
- l’Institute of International Education (IIE),
- l’International Association of University Presidents (IAUP),
- l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
Le 20 février, à la Station F, j’ai participé à une table-ronde sur le thème de l’avenir du travail. Avec Yalda Aoukar, Fondatrice et directrice générale de Bracket Capital, Borna Scognamiglio, Président Directeur Général de Pixis et Dorothée Roch, Directrice de BecomTech, nous avons abordé la question de la prévention de la précarisation, la question de la transition de notre système de protection, celle de l’inclusion et enfin, la question des compétences de demain et du rôle des pouvoirs publics.
Comme j’ai pu le dire à l’occasion de cette discussion, nous devons réfléchir aux compétences de demain. Il est pour moi essentiel de miser davantage sur les compétences transversales pour pouvoir s’adapter à toutes les situations. La transdiciplinarité est la clé pour outiller les citoyens d’une capacité à réagir et à davantage coopérer.
Plus généralement, le lien entre éducation et économie n’est pas assez fort. La défiance entre ces deux mondes est trop forte, les freins doivent être levés afin qu’ils s’interpénètrent.
Les acteurs et les partenaires de ce sommet ont été ensuite réunis autour d’un cocktail au Quai Branly. Ce fut pour moi l’occasion de souligner la nécessité de mettre Paris et la France sur la carte de l’innovation pédagogique, car nous le méritons, et d’échanger sur les politiques éducatives de demain avec Stefania Giannini,N°2 de l’UNESCO, François Taddei, créateur du Centre de Recherche Interdisciplinaire (CRI) et Marc REVERDIN, secrétaire général du Forum de Paris sur la paix.
Enfin, le 21 février, j’ai présenté les mesures que le gouvernement a mis en place pour innover en matière éducative comme le dédoublement des classes en CP et en CE1 dans les zones prioritaires et ses effets extrêmement bénéfiques sur la lecture, l’écriture, l’apprentissage des mathématiques et le climat de la classe ; l’extension du dispositif « Devoirs Faits » au collège et des stages de réussite destinés aux élèves de CM2 avant leur entrée en 6ème.