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À la rencontre des commerçants de Clichy et Levallois !

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Partout en France, les commerçants de quartiers sont le cœur battant de nos villes et on subi de plein fouet les effets de la crise du coronavirus. Pour mieux les comprendre, répondre à leurs interrogations et les orienter vers les aides de l’État, j’ai eu à cœur d’aller à leur rencontre ces dernières semaines successivement à Levallois, puis à Clichy. 

Levallois  

Alors que les fleuristes dont le chiffre d’affaires était basé sur une forte part d’événementiel se trouvent impacts par l’interdiction des rassemblements, les autres constatent des achats en lien avec les normes habituelles. Les Levalloisiens continuent d’aimer les fleurs pour les offrir ou les apprécier chez eux.

Les commerces de bouche ont pâti du départ des Levalloisiens ce printemps et cet été, mais ont retrouvé leurs clients. Ils remarquent que certains d’entre eux sont plus attentifs au coût de leurs achats.

Les restaurateurs, dont les établissements sont munis de terrasses, ont pu accueillir une clientèle nombreuse, ils ont pu bénéficier d’exonération de charges, de prêts garantis par l’Etat ainsi que de l’activité partielle pour leurs employés pendant la durée du confinement. Néanmoins, le gérant du restaurant « La Piazetta » a attiré notre attention sur le poids des loyers sur les épaules des restaurateurs. Si certains bailleurs ont fait preuve de solidarité en accordant des montants de loyers plus faibles aux professionnels, ils ne sont pas tous dans ce comportement.

Clichy  

J’ai échangé avec le patron du restaurant « Place des fêtes » qui a souligné les apports du chômage partiel. Face au couvre-feu, il a décidé d’ouvrir le samedi midi et de proposer de nouvelles formules brunch le dimanche. Il réfléchit aussi à des formule à emporter.

Dans une boutique de prêt-à-porter féminin, les ventes se sont effondrées. Les clientes achètent moins de tenues car elles ont moins d’occasion de sortir le soir et moins de besoins pour leur travail car en téletravail. De plus, la boutique bénéficiait d’une clientèle de passage: celle des bureaux comme le siège de l’Oréal qui a adopté le télétravail (même partiel)… et donc ces clientes ne se présentent plus.

Mise en place de soutien à l’activité partielle, d’un fond de solidarité ou encore de délais de paiement d’échéances sociales et/ou fiscales : ce sont autant d’exemples de mesures de soutien aux entreprises mise en place en réaction à la crise de la Covid-19 : retrouvez-les ici !

Face à l’annonce du couvre-feu, les formules de ventes à emporter se développent, les équipes se modulent : l’adaptation devient clef. Adaptation mais aussi développement et innovation ! Comme pour l’épicerie fine « l’épicurienne » qui, ouverte tout juste 15 jours avant, s’apprête à ouvrir une activité de restauration à emporter le midi. 

Et pour que l’embauche ne soit pas un frein au développement, spécialement pour les jeunes, le gouvernement a mis en place le dispositif 1 jeune, 1 solution ! Sous la forme d’aides à l’embauche, avec le plan FranceRelance, les entreprises qui embauchent un jeune de moins de 26 ans peuvent notamment bénéficier d’une aide de 4000 € (1000 € par trimestre). Vous souhaitez-en savoir plus sur ce dispositif ? Cliquez-ici ! Ce n’est pas tout, pour soutenir l’apprentissage le ministère de l’Économie a annoncé que 1,2 milliard d’euros seront engagés au profit des employeurs d’apprentis !

Je retiendrai de nos échanges avec les commerçants de la circonscription, leur courage, leur volonté, leur inventivité face à la crise qui nous touche, mais surtout, leur optimisme si précieux. Ce sont des professionnels résilients, à soutenir ! Ils vous attendent !

En ce qui me concerne, je reste à votre écoute, nous sommes à vos côtés.

 

 

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